Le marché financier aujourd’hui est complètement différent de celui qu’il était hier et encore plus différent de celui qu’il sera demain.

L’innovation ne cesse d’améliorer les processus et les modes de fonctionnement des entreprises et ce, notamment dans les domaines informatiques et digitaux. Que ce soit dû à l’Intelligence Artificielle, au Cloud Computing ou encore la Data Vizualisation, ces nouveaux outils révolutionnent les métiers financiers un peu plus chaque jour.

Il faut bien comprendre que la transformation numérique n’est pas seulement le sujet de ces quelques prochaines années.

Les recherches dans le domaine vont continuer de créer de nouveaux outils, de nouvelles solutions digitales qui seront applicables au domaine financier, et ce même dans les trois ou quatre prochaines décennies.

Pour les directions d’entreprise c’est une véritable opportunité. Prendre les devants sur la digitalisation peut même être la source d’un avantage concurrentiel. La valeur générée par l’automatisation des pratiques et des données ainsi que les autres process digitaux, permettent tout simplement d’être plus efficace, mieux organisé, moins cher et donc potentiellement plus compétitif face à la concurrence. À l’inverse, s’attarder sur le sujet de la transformation digitale, c’est prendre le pari très risqué de subir le marché, de ne pas en être acteur. Raisonnablement, la meilleure solution pour les entreprises est de s’adapter aux innovations le plus rapidement possible, d’évoluer, en comprenant le digital et les enjeux qu’il représente.

 

La transformation digitale n’est pas pour autant un processus facile, beaucoup de nouvelles notions doivent être intégrées, les équipes doivent être formées, une restructuration interne est inévitable. Tout cela prend du temps. Il faut pourtant passer outre les réticences au changement et parvenir à allouer un réel budget à sa transformation digitale pour ainsi bénéficier rapidement de ses effets.

Aujourd’hui, l'Intelligence Artificielle et le Data Analytics permettent aux fonctions finance et comptable d'accéder à des capacités de contrôle qui étaient jusqu'ici inaccessibles. En effet, automatiser les données comptables et opérationnelles de son entreprise, c’est optimiser sa gestion des risques, la technologie étant bien plus fiable et efficace que l’humain lorsqu’il s’agit d’analyser un grand nombre de lignes.

Certaines IA sont capables d’exécuter rapidement des tâches complexes : rapprochement de factures, recherche de doublons, détection de mouvements atypiques… Ces mêmes actions et contrôles nécessiteraient en temps normal des ressources humaines, temporelles et donc financières beaucoup plus importantes.

 

Grâce à ces prouesses techniques, la digitalisation de la comptabilité est envisageable sur au moins ses deux premiers niveaux :

Au premier niveau avec l’automatisation de la saisie des opérations et des du premier niveau de contrôle.

Au second niveau, celui de la révision comptable, avec l’automatisation de contrôles comptables grâce à l’Intelligence Artificielle.

Avec les deux premiers niveaux renforcés, le troisième niveau (contrôle interne), disposera de meilleurs outils d’analyses et ne sera que plus efficace dans ses prises de décisions.

De cette manière, automatiser sa comptabilité c’est aussi potentiellement améliorer ses délais de règlement, réduire ses coûts, se mettre en conformité, récupérer des trop versés, mieux connaître ses fournisseurs, ou encore et logiquement gagner en performance et en productivité.

 

Il faut aussi savoir que d’un point de vue technique, l’Intelligence Artificielle, le Data Vizualisation ou encore le Data Analytics peuvent aussi bien être implémentés sur des serveurs internes que sur des serveurs externes à l’entreprise grâce au Cloud Computing, il n’y a donc plus de raisons de ne pas franchir le pas.

Les agents publics n’ont, eux, pas attendu pour se mettre au 2.0, à l’instar de la DGFIP qui a créé son propre logiciel d’analyse baptisé Alto 2 (un logiciel de data mining permettant à la DGFIP d’être plus efficace et précis dans ses investigations).

 

Les augmentations récentes du nombre de Fintech et de Regtech sur le marché peuvent en témoigner : le digital représente un enjeu considérable pour les fonctions contrôle interne et comptable. À l’avenir, le fonctionnement des opérations financières pourrait et devrait encore, être grandement amélioré via la technologie. L’Intelligence Artificielle n’en est encore qu’à ses débuts, la blockchain n’est encore que très peu utilisée et devrait sûrement, à terme, disrupter les métiers financiers et notamment le secteur bancaire. 

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