Dans un environnement financier en constante évolution, là où les paiements sont traités en quelques secondes et les réseaux bancaires toujours plus directs, la digitalisation des processus financiers s’accélère. La fraude et ses bourreaux, aussi.

Les organisations doivent pouvoir faire face aux risques de fraude en adoptant dès maintenant les bons gestes ainsi que les bons outils. Zoom sur les dangers de la fraude au virement, principale menace pour les Directions financières, et la manière de s’en protéger.

 

Fraude au virement : un enjeu de taille pour les Directions financières

 

Usurpation d’identité, fausses factures... la fraude au virement désigne tout scénario dans lequel un fraudeur obtient un règlement sur la base de fausses déclarations. De nos jours, les fraudeurs savent redoubler d'inventivité pour tenter de profiter des failles des processus de contrôles des entreprises. Le constat est d’ailleurs alarmant : 53% des entreprises françaises ont été victimes d'une fraude au cours des 24 derniers mois.

L’humain n’est pas infaillible, et les méthodes sans cesse plus rusées des fraudeurs mettent la vigilance des collaborateurs à rude épreuve. Pourtant, face aux risques, la Direction financière joue un rôle essentiel. Elle doit pouvoir intervenir lorsqu’elle constate une situation ou un comportement suspect.

 

Se familiariser avec la menace, une première étape dans la lutte contre la fraude

 

De par ses multiples facettes, une tentative de fraude peut s'avérer être redoutable pour l’entreprise et sa Direction financière. Quatre méthodologies sont plus que jamais à (re)connaître :

 

Faux fournisseur

La fraude au faux fournisseur, méthode utilisée dans 48% des cas, consiste pour un escroc à usurper l’identité d’un tiers connu de l’entreprise. Il demande alors expressément le règlement d’une fausse facture, ou encore la modification de ses coordonnées bancaires. De cette manière, tout virement censé parvenir au véritable fournisseur arrive en réalité sur le compte bancaire du fraudeur. 

 

FOVI

La fraude au Faux Ordre de Virement, ou “fraude au président”, désigne un escroc se faisant passer pour un dirigeant ou un collaborateur haut placé de l’entreprise. En jouant de sa position et sur la relation de confiance qu’il inspire chez son interlocuteur, l’escroc va demander la réalisation “confidentielle” et “urgente” d’un virement sur un compte frauduleux. Souvent pris de court et sans faire de contrôles au préalable, l’entreprise se retrouve alors victime de fraude.

 

Fraude interne

La fraude interne se définit comme toute tromperie commise en vue d’obtenir un gain financier pour son propre compte. En jouissant de ses droits d’accès à certains outils digitaux financiers, un collaborateur peut alors enregistrer de fausses factures, ou détourner des fonds. Par exemple, un paiement récurrent de petit montant en France ne sera pas détecté alors qu’il peut s’agir d’une fraude interne bien ficelée.

 

Phishing

Un individu envoie un courriel en se faisant passer pour quelqu'un qu'il n'est pas, afin d'obtenir des informations sensibles de la part de sa cible. Généralement, le destinataire clique sur un lien frauduleux, permettant au fraudeur d’accéder à sa boîte mail ou de s‘introduire dans les Systèmes d’Information de l'entreprise. Il peut alors extraire des informations sensibles, ou même accéder à la base de données pour remplacer les coordonnées bancaires d’un tiers par les siennes.

 

Digitalisation : la clé pour renforcer la sécurité des processus de contrôles ?

 

Comme le révèle l’étude “Les entreprises face à la fraude au virement” menée par Accenture et Trustpair, la fraude est un sujet important pour 89% des Directions financières. 66% d’entre elles ont d’ailleurs mis en place un programme de sensibilisation de leurs équipes.

 

Or, face aux technologies déployées par les fraudeurs, les dispositifs de protection des Directions financières s’avèrent insuffisants. Une majorité d’entre elles ont recours à des processus de contrôles manuels, chronophage et faillibles, comme la double signature ou le contre-appel, et seulement 16% d’entre elles utilisent une solution technologique pour déjouer ces menaces.

Si l’identification des risques et la sensibilisation des collaborateurs restent essentiels pour prévenir des risques de fraudes, la digitalisation et l'automatisation se présentent comme la clé pour renforcer la sécurité de vos processus de contrôle.

 

Trustpair, la solution pour lutter contre la fraude au virement

 

Trustpair accompagne plus de 150 Directions financières dans leurs projets de lutte contre la fraude et de sécurisation des paiements. 

Intégrée à vos outils métiers ou via l’application web, la solution contrôle et fiabilise automatiquement les coordonnées bancaires de vos tiers dans un périmètre international.  Multipliez les points de contrôles tout au long de la chaîne de paiements pour assurer la sécurité forte de vos processus Procure-to-Pay :

  • Contrôle automatique des coordonnées bancaires de vos tiers
  • Maintien à jour du référentiel tiers en temps réel
  • Sécurisation des campagnes de paiements 
  • Réduction des coûts de contrôles grâce à l'automatisation

 

Renforcez vos processus de contrôles avec Trustpair pour déjouer les risques de fraude au virement 

 

You may also like

Le volet 5 de la loi Sapin 2, opportunité ou contrainte ?
Le volet 5 de la loi Sapin 2, opportunité ou contrainte ?
24 septembre, 2020

Aujourd’hui encore, les directions financières luttent pour prévenir les fraudes et les faits de corruption dans leurs s...

Sapin 2 vs Bribery Act
Sapin 2 vs Bribery Act
21 avril, 2021

En France, depuis 2016, la loi Sapin 2 régit la lutte contre la corruption. En Grande-Bretagne, l’UK Bribery Act, entré ...

2 minutes pour comprendre la norme ISO 37001
2 minutes pour comprendre la norme ISO 37001
19 octobre, 2020

Ces dernières décennies, les entreprises ont désigné la lutte contre la corruption comme une de leurs priorités principa...