Résumé de GAM 2025 : Analytique & IA
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Ancien Vice-Président d'EY, Christian Mouillon a acquis une vaste expérience dans le secteur financier, notamment dans le domaine de l'audit. Pour Supervizor, il revient sur ses années passées en cabinet et partage ses perspectives actuelles et futures concernant l'évolution du secteur financier.
J'ai effectué l'essentiel de ma carrière chez EY. En tant qu'auditeur, j'ai longtemps travaillé comme commissaire aux comptes pour de grandes entreprises, y compris des sociétés du CAC 40 dans divers secteurs. J'ai également exercé des fonctions internes chez EY en tant que Vice-Président pendant environ quinze ans, où j'ai dirigé à la fois les départements d'audit et de conseil. Après la séparation de ces fonctions, j'ai pris la direction de l'audit, notamment après la crise financière de 2008, avant de terminer ma carrière en supervisant la gestion des risques à l'échelle globale. Aujourd'hui à la retraite, je suis administrateur dans diverses entreprises cotées et non cotées.
L’audit est une fonction essentielle pour les entreprises. Pour nombre d’entre elles, l’accès au marché financier nécessite des comptes audités et certifiés. Or, les comptes sont souvent subjectifs et basés sur des estimations, ce qui peut rendre leur analyse complexe.
Cependant, avec la digitalisation de la fonction finance, notamment portée par la montée en puissance des ERP, la qualité de l’information comptable s’est nettement améliorée. Le risque qui demeure pour les auditeurs est la manipulation des comptes par les responsables et la collusion des employés qui peuvent commettre des fraudes souvent détectées tardivement.
La deuxième évolution est la complexité croissante des business. L'audit, historiquement manuel et axé sur les échantillons, utilise désormais la technologie pour automatiser les processus et renforcer la fiabilité. Aujourd'hui, grâce aux outils technologiques, les données sont plus automatiques et surtout, plus fiables.
L'audit ne disparaîtra pas, mais il doit constamment s'adapter. L'auditeur doit certifier les comptes et non détecter les fraudes, bien que cela soit attendu par le marché des investisseurs. L'audit doit aller plus loin pour répondre aux attentes des parties prenantes en identifiant concrètement les risques. La différence majeure entre l'audit du XXe siècle et celui d'aujourd'hui réside dans l'exhaustivité des systèmes comptables, les ERPs, et l'automatisation des approches manuelles. Le secteur s'appuiera probablement de moins en moins sur les ressources humaines, souvent jugées moins fiables que la technologie. L'automatisation des contrôles permettra à l'intelligence humaine de se concentrer sur les questions complexes nécessitant un jugement. La combinaison des deux renforcera la qualité des comptes.
L'automatisation des contrôles deviendra de plus en plus importante dans la fonction financière, car les attentes concernant les systèmes de contrôle interne sont croissantes.
L'avantage des contrôles comptables automatisés est qu'ils fournissent plus de garanties et d'assurance aux différentes parties prenantes, de manière plus régulière et plus rapide, plutôt que d'attendre la certification annuelle des comptes. Il existe un véritable phénomène d'accélération et de standardisation du contrôle comptable, qui offre davantage de garanties au marché.
Les contrôles comptables automatisés offrent plus de garanties aux parties prenantes, de manière régulière et rapide, au lieu d'attendre la certification annuelle des comptes. Il y a une véritable accélération et une standardisation du contrôle comptable, offrant ainsi plus de garanties au marché.
Je connaissais l’un des fondateurs via EY. Nous avons observé le développement d'outils dans le secteur, en même temps que j'engageais EY dans une révolution stratégique pour faire un meilleur usage de la technologie.
Nous avons créé une technologie unique, et j'ai hérité du rôle de conseiller pour valider la feuille de route stratégique de Supervizor.
J'ai donc soutenu les fondateurs, convaincu de l'opportunité et du besoin que cela représentait pour les entreprises. Après mon départ d'EY, notre collaboration s'est poursuivie pour développer le produit et la stratégie commerciale. Mon implication s'est accrue au fil du temps, et plus qu'un conseiller, je suis devenu un investisseur, apportant un soutien financier et mon expertise à l'entreprise.
J'ai accepté ce rôle, car je comprenais bien l'offre et la demande. Je suis convaincu que le produit répond à un besoin réel sur le marché. J'ai appris à connaître les fondateurs et leurs réalisations, ce qui a renforcé ma décision de les accompagner dans cette aventure. Supervizor est un atout pour accélérer le contrôle comptable à distance, offrant un contrôle plus efficace de la comptabilité.
Pour les auditeurs internes, disposer d'un tel outil est un avantage pour améliorer le système de contrôle externe et interne. Pour les directeurs financiers et comptables, cet outil assure une meilleure fiabilité de la production comptable. Ce que j'apprécie chez Supervizor, c'est l'enrichissement continu du catalogue de contrôles. C’est essentiel pour ceux qui effectuent le contrôle et ceux qui le supervisent.
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